genets-min.jpg
 

J'ai des voeux à formuler.

Pour mes amis, pour ma famille, pour mes lecteurs, présents et futurs. 

Puissions-nous continuer à échanger.

Nos idées, nos pensées, nos désirs, nos rêves, nos projets.

Pour la planète, j'ai des voeux à formuler.

Puissions-nous reprendre nos esprits et trouver les actes quotidiens qui la protègeront.

Si nous avons franchi depuis longtemps la limite de l'acceptable, puissions-nous croire encore aux miracles.

Chaque année, je choisis trois mots qui résumeront mes intentions, et l'an passé, ces mots étaient "Réparer - Inspirer - Energie". 

J'ai eu besoin d'énergie à chaque instant de l'année.

Grâce à l'injonction d'inspirer, j'ai souvent pu reprendre mon souffle tout en continuant à donner aux autres quand ils avaient besoin de moi.

J'ai certes moins partagé de mes histoires quotidiennes. Je n'ai pas toujours eu assez confiance dans leur pouvoir d'inspiration. La barre du merveilleux m'a semblé bien haute, cette année. La concurrence bruyante et frénétique des affaires du monde a joué un rôle primordial. En 2017, j'ai souvent choisi le silence, pour ne rien ajouter au tumulte perturbant. Pour ne pas surimposer mes hurlements au vacarme ambiant. 

Je n'ai probablement pas atteint mon objectif dans bien des domaines, que j'avais envie de voir "réparés". Peut-être que j'ai été présomptueuse. Qu'il m'aurait fallu plus d'humilité et accepter qu'il faudrait recommencer plus d'une fois, accepter le côté fastidieux de la tâche, ou bien son énormité et décomposer un peu plus pour mieux partager et déléguer le travail. 

J'ai choisi mes nouveaux mots pour l'année qui va démarrer. 

Respirer.

Ecouter.

Pratiquer.